1. |
Trop
01:37
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À l’heure où être raciste n’est plus une honte mais une fierté
Où le peuple croit encore que voter a une utilité
Où la consanguinité est un fléau
Si t’en doutes, écoute les discours de ceux à qui on donne la parole dans les Talk Show
Là où être relaxé est un double-sens pour notre cher Sarko et tous ses compères
Sans oublier le sens des réalités que tous ces cons perdent
Là où les médias nous disent qui détester
Où la publicité nous dicte la façon d’nous aimer
À l’heure où l’amour s’fait violer par l’ennui
Ça m’ennuie un peu
Heureusement qu’j’ai un goût prononcé pour tirer des ch’veux
Là où la houle du paraître, vous conforte dans la suffisance
Me noie dans la gerbe et la déverse sur mon éminence, si j’en ai une …
Car j’me coupe l’herbe sous l’pied
Mais j’m’égare, donc j’repars, sur notre époque à expier
Là où la musique a un bon goût d’emballage plastique
Où les tomates fraiches en ont moins qu’celles vendues en brique
Où on javellise de la bouffe cosmétique et on installe des cages sur des bancs publics
Pauvre Georges ….
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2. |
V.G.T.
03:23
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J’comprends pas les schlags et leurs drogues de bourges
J’me ruine déjà à remplir mes yeux et mes verres de rouge
Mou comme je suis ça m’frait pas d’mal pourtant
Et être réactif fait de soi une personne respectable
Tant qu’tu bouges et fais l’taf, tant qu’tu cours et repars
T’en r’prends et traces, tant qu’tu contournes le dépistage
Cet allègement du paysage, cet interdit excitant
À chaque prise, le parfait engrenage
En somme, un voilage, une consonne, un mirage qui console
Et le prochain virage assure c’que tu consommes
La mydriase n’voit pas si large car il y a en haut d’l’image
Damoclès qui progresse sur le métronome
Et c’est facile d’faire semblant d’pas la voir
Il faut bien qu’on meurt de quelqu’chose t’façon
Tu assumes tant qu’la blanche nuance ton noir
Mais sans elle que f’ras-tu pour encaisser l’affront ?!
RIEN, probablement
T’y viendras même pas vu qu’tu r’pousses le déclic continuellement
L’addiction est tenace, sa diction te menace
De surmonter les épreuves sans la suivre à la trace
C’est même plus toi c’est elle qui t’suit
Quand l’entourage s’intensifie et en public s’éclipse pour c’qui vous identifie
Banalité, normalité, sans faire l’apologie
Et le train-train quotidien te laisse sur les railles, ris
Tant qu’tu peux, tant qu’ton compte, tant qu’ton cul, tant qu’ton cœur peut te l’permettre
Qu’on soit peu, qu’on soit con, qu’on t’bouscule, qu’on est peur
Tu réponds qu’on aille tous se faire mettre
Et comme un con j’m’y suis mis en même temps qu’dans ma gonz’
Histoire d’en comprendre les vertus qu’elle propose
Associée à la sensi j’suis en phase
Associée au sexe c’est l’extase
Sauf quand j’bande mou
Mou comme je suis ça m’fait du mal pourtant
J’me lance des défis qu’à jeun j’s’rai capable de faire
Tant qu’je bouge et fais l’taf, tant qu’je cours et repars
J’en r’prends et trace, tant que j’contourne le dépistage
Cet allègement du paysage, cet interdit excitant
À chaque prise, le parfait engrenage
En somme, un voilage, une consonne, un mirage qui console
Et c’virage n’assura p’t’être pas c’que j’consomme
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3. |
Le Monde Aigri
03:15
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(BASTIEN)
J’écris ces quelques vers, pour parler de ceux qui n’sont rien
Aigri par quelques verres, usé par le chagrin
Parce que la misère humaine fait partie de notre quotidien
Fait résonner ta haine contre ceux qui s’en lavent les mains
Tous ces fumiers politiques souillés de promesses
Hommes pressés sans éthique contre hommes stressés que l’on presse
Tous ces experts opportunistes qui connaissent tout mais ne savent rien
Lâche les deux secondes dans la vraie vie on verra qui sont les requins
(REFRAIN)
Seulement voilà je fais partie de ceux qui veulent agir
Je suis l’casse couille qui frappe chez vous pour vous faire réagir
Je suis celui qui manifeste pour sauvegarder vos libertés
Celui qui s’bat contre la répression quitte à en pleurer
(ALEX)
J’écris ces quelques rimes pour parler de ceux qui ne valent rien
J’écris ces quelques rimes pour tous les sauvageons, les vauriens !
Parce que la bêtise humaine est une pandémie
La méprise nous engraine et nous saucissonne
Quand l’argent nous embellit, la cupidité nous emprisonne
Je n’suis qu’un punk à chien qui n’prend jamais d’douche
Ouais si tu veux !
Je suis un hippie fumeur de joints ayant une bien trop grande bouche !
Je suis une racaille, un malandrin
Un malotru, un déchet humain
Une anomalie sur le parchemin
Oui ! Un trou du cul qui vit sans lendemain !
(REFRAIN)
Seulement voilà je fais partie de ceux qui veulent agir
Je suis l’casse couille qui frappe chez vous pour vous faire réagir
Je suis celui qui manifeste pour sauvegarder vos libertés
Celui qui s’bat contre la répression quitte à en crever
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4. |
*BIP*
00:47
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5. |
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(ALEX)
Soldats, garde à vous !
Car si il y a quelqu'un contre qui t’as l’mort, tu l’mordilles pas
Sans remords faut l’mordre jusqu’à c’que mort s'en suive
Mais aujourd'hui, si y a quelqu'un à qui tu souhaites sa mort
Tu n’cherches pas et l’tues sans effort, tu m’suis ?
Alors « aux armes citoyens ! »
C’est ça « prenez-nous pour des cons ! » Marchons...
Chargeons le glock pour un avenir plus glauque
Dans l’block les claques n'ont pas la détente du cross
Pas l’temps pour la discussion
Aucune excuse n'a le poids d’ton coup d’crasse !
Tempe explosée pour aucune répression
Roses déposées pour ta nouvelle maison composée d’marbre
Hey c’est vrai qu’c'est la classe !
Mais à ta mensuration ça manque un peu d'espace non ?
C'est vrai qu’les soldats ont du mérite
C'est pour ça que l'armée recrute
Leur connerie m'irrite car dans la caserne ils sont nombreux à vouloir, bien sûr, baisser ton fute ...
Et t'es seul quand tu meurs dans la lutte
Hey, elle est belle la fraternité !
Tes frères d'armes ont le même statut qu’toi sur l'échiquier
Pendant qu’tu t'exécutes et uses de l'automatique
Le général déguste le champagne dans son jacuzzi
Une cartouche d'encre dans l’chargeur et j'enraille mon uzi
Tu comprends maintenant pourquoi j'ai la fleur au bout du fusil !
(ISMA)
Yo !
Pour la paix, pour la France, pour le fun pour qui ?
Pour un prêt, la défense de nos jeunes pour kill ?
Pour tes pères, l’élégance, ça ou je n’sais quoi
Peu importe de toute façon que ce soit par pur dépit ou par vocation
L’armée recrute, moi je recule loin de vos speechs je vis reclus
OUAIS HEY HEY !
Car cinq sur cinq je vous ai reçu !
J’AI !
Vu leurs affiches vendre la guerre
Comme on revend du déodorant, je ne suis pas client
J’n’ai pas rejoint les rangs, vos idéaux me dérangent
La géopolitique, l’argent, font déjanter nos dirigeants et bien gen…
…timent nous exécutons les ordres ou ceux devant le peloton
Général je n’aime pas votre ton
Ni les raisons qui font que les autres tombent
Les vérités sortent avec le temps
Etats cachés sous la fumée des tanks
Qu’est-ce que tu regardes avoue
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6. |
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(ALEX)
Nous n’sommes que de jeunes loups adulant les vieux chiens d’la casse
Du fond d’la classe de la vieille école
Sous la crasse, sans strass ni paillettes, hun !
Que d’la vieille vinasse pour la fête !
Pas d’tass-pé sous la couette
C’est ta spécialité d’brasser d’tasser ta chiasse commerciale
Y’en a assez !
On vient l’effacer, d’deux trois coups d’pattes,
Imposer notre territoire pour deux trois croquettes
La dalle et la rage aux babines
Face aux Aristochats, la race bâtarde montre ses canines
Qu’est-ce tu veux ? Toujours en chien ?
Bienvenue chez Royal Canin !
(REFRAIN)
CAVE CANEM ATTENTION AU CHIEN !
CAVE CANEM ATTENTION AU CHIEN !
ATTENTION AU CHIEN
ATTENTION AU CHIEN !
(RAMI)
Ça envoie l’pâté, ça en vaut l’détour
Pisse sur l’décor, cours quand tu m’sors pour un tour
Mais j’te l’dis, tire pas trop sur ma laisse
Nan, laisse du leste, j’suis un Rott à poils courts !
J’me trimballe à quatre pattes
Chie d’vant ta porte et mords quand tu m’attaques
Ta peur est l’facteur premier
Si t’apportes les factures, j’te fracture
Demande au facteur comment j’l’ai coursé hier
Il a même failli finir dans la rivière
Mais le pire dans tout ça, c’est si tu touches à ma gamelle quand je saigne mes croquettes Canuba
Incroyable est mon état, j’te saigne pour moins qu’ça !
(REFRAIN)
(RAMI ET ALEX)
J’suis qu’un animal, une arme de garde
Un canidé aux canines aiguisées
Aucune idée d’où est passé mon pedigree
J’suis p’têtre qu’une race bâtarde de qualité
Qui sait ?
En réalité on m’a coupé les couilles et la queue
Mis des coups, mis des chaines à mon cou
On m’a rendu dangereux
Y’a une plaque à ma porte écrit en latin
Cave canem, en français ça fait
ATTENTION AU CHIEN !
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7. |
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Chaussés de mocassins, caleçons en lin
Chemises haute couture et portefeuilles en daim
Soucieux du détail et assurance sans égal
Leur attitude délicate, les font passer pour des pédales
S’ils le sont, j’veux bien être homophobe
T’façon, ils nous méprisent, ça s’voit dans leurs globes oculaires
Bornés d’bonnes manières, qu’on se le dise
Derrière chacun de leur sourire, s’cache un r’gard de travers
S’ils n’ont rien à t’dire, ils t’esquivent, ils t’ignorent
N’espère pas un merci, quand tu leur tiens la porte
A l’inverse, voudront t’évincer et te l’front savoir
Les susceptibles devraient être interdits d’pouvoir
99 % sont des requins
Et comme en France, on aime tant, mettre tout l’monde dans l’même sac
Auprès des pingouins, j’m’excuse
Mais il se peut que je vrille un d’ces quatre
D’un âge tout juste mûr comme le présageait leur monture
En simili croco, à l’image du cuir de leur voiture
Les comptes à rendre sont de taille, performances pragmatiques
Faut savoir magner l’art des maths et de la rhétorique
C’est leur passion, alors prépare tes plus belles strophes
Dans l’aviation, t’imagines même pas le nombre de psychologues corrompus
Ils ont un don, faut s’l’admettre, dans l’ombre de chacun de leur mot
S’planque une façon d’te soumettre
S’ils t’ont dans l’pif, pas d’bol, ça va être dur
Ne leur proposes pas un splif, ils carburent aux drogues dures
Pour faire face à la pression, évidemment
Ils savent gérer une équipe mais y’a la garde des enfants, dorénavant
Les trois quarts sont des putains
Et comme en France, on aime tant, mettre tout l’monde dans l’même sac
Auprès des chefs à peu près biens, j’m’excuse, mais il se peut, que je vrille un d’ces quatre
(REFRAIN)
J’en buterai un avant d’me pendre
J’en buterai un avant d’me pendre
J’bosse pas à France Telecom moi
J’en buterai un avant d’me pendre
J’en buterai un avant d’me pendre
J’en buterai un avant d’me pendre
J’bosse pas à Orange non plus moi
J’en buterai un avant d’me pendre !
Un bleu d’travail sur le dos, vocabulaire et propos
Tout particulièrement fleuris et un brin macho
La tension est palpable, faut faire preuve de minutie
Avec le peu d’matos potable
Il faut gérer chaque minute sinon !
L’avertissement est probable mon pote
La pression empire, leur cadence te coupe la glotte
Hey cousin, tu vas t’marrer, mais combien prêts à t’enculer
Dans cette boite de consanguins ?
J’devrais pas parler comme ça
Mais c’est trop tard, c’est dit
Votre silence d’vant les chefs m’oppresse
Et vot’ putain d’radio aussi !
Cela fait naître des excès d’violence dans mon esprit
Chez vous cela fait naître la pire insulte : l’hypocrisie !
Les trois quarts sont des gens biens
Mais comme en France, on aime tant, mettre l’accent sur les points noirs
Auprès de tous mes collègues que j’aime bien
J’m’excuse mais il se peut que j’parte en vrille ce soir
(REFRAIN)
J’en buterai un avant d’me pendre (j’en buterai un)
J’en buterai un avant d’me pendre (ouais)
J’bosse pas à France Telecom moi (nan nan)
J’en buterai un avant d’me pendre
J’en buterai un avant d’me pendre
J’en buterai un avant d’me pendre (oui avant d’me pendre)
Je f’rais comme dans les lycées américains (what else ?)
J’en buterai plein avant d’me pendre
J’en buterai plein avant d’me pendre (plein !)
J’en buterai plein avant d’me pendre (plein !)
J’suis pas une victime moi
J’en buterai plein avant d’me pendre (plein !)
J’en buterai plein avant d’me pendre (plein !)
J’en buterai plein avant d’me pendre (plein !)
J’suis pas une tarlouze moi
J’en buterai plein avant d’me …
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8. |
Manger Des Pâtes
01:22
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9. |
Headshot
03:45
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Écus, études, droits
Imbus, têtus, froids
Abus, p’tite prude étroite
Concu’, caduque qu’inculque l’effroi
Parachute doré, paradis fiscal
Corruption d’emblée, matière fécale
Langue de bois, français d’souche, cloporte
Elysée, Sénat, HEADSHOT !
(REFRAIN)
HEADSHOT, HEADSHOT !
Emplois fictifs, argent comptant
Compte en Suisse, agent content
Contemple dessous d’table acquis, laissant lésés les gens
Quand d’autres énervés jettent des pavés sur des sergents
Cesse de baver, cesse de baver
Elle n’atteint pas les bonnes pervenches
Bettencourt face aux bêtes à cornes
Beeehhh qu’accourent, bêtes de discordes
Discours xénophobes, faits de bisous, p’tits sous, métropole
Kikou p’tit loup, j’suce quel zob ?
S’cusez moi, j’fais juste mon job
Urba, Chirac, Vibrachoc
Cahuzac, Vathaire, Fillon, HEADSHOT !
(REFRAIN)
A bout, portant le poids de mille poings dans la gueule
Ca mérite un tir à bout portant rapportant mille points
À tout porc s’plaignant d’sa condition d’vant les gueux
Ça irrite le type qui pourtant partait d’un esprit sain
À bout, portant le poids de mille poings dans la gueule
Ca mérite un tir à bout portant rapportant mille points
À tout porc s’plaignant d’sa condition d’vant les gueux
Ça irrite le type qui pourtant partait d’un esprit sain
Esclavage moderne, produits d’consommation
Génocide à long terme, gènes oxydés sans somation
Nicolas l’polonais, François l’hollandais
Barak puis Saddam, puits d’pétrole
Dati, Ségolène, DSK le Femen
BHL, JFK, HEADSHOT !
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10. |
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(ALEX)
Si j’n’ai pas 3 grammes, j’n’aime pas les gens
Même si j’leur souhaite tout l’bonheur du monde à la Sinsémilia
C’est pas ma came, pas mon calmant
D’être dans une ronde ou une pièce où ça danse le mia
J’me sens en trop, ne trouve pas ma place
Parle pas ou trop peu et à voix basse
Ne m’parles pas d’mariage c’est foireux, j’n’aime pas être en bout d’table
J’veux pas être la star de cette bête de foire, eux ?!
Fêtent là des faits d’autosatisfaction
Quand je fouette la défaite à chaque auto-flagellation
Et à chaque fois que la confiance et moi nous embrassons
C’est le côté hautain et sournois qui m’façonne
Alors pourquoi s’faire chier à être quelqu’un d’bien
Si c’n’est pour chiner quelques biens, ou d’l’estime ou d’la compassion
À la fois débile et pervers y’a qu’les cons qui m’passionnent
(REFRAIN)
J’suis pas un héros, dans mon sac j’traine le baratin des autres
Laisse-moi vomir mes couilles pendant que j’me gratte un égo !
J’crache bien des mots hypocritement beaux
J’me torche le cul avec le parfum des roses
(KYNROU)
J’crie fort pour qu’on m’entende
Non-sens quand on sent qu’on s’en prend plein la gueule
Et que notre conscience manque de bon sens et de consentement
Bon sang on s’enfonce dans le vent mais le monde s’en branle
Donc j’m’en branle sur le banc du parc j’mate c’que les cons enfantent
J’n’ai ni germe d’éthique ni perle d’esprit
Ça me console de m’dire qu’j’ai la sensibilité d‘une huitre cybernétique
Plus j’essaie d’être bon et moins j’arrive à m’regarder dans la glace
Donc moins j’m’aime, donc moins j’ken
Donc plein d’sperme dans mes couilles
J’éjacule en rafale
QUE TOUT L’MONDE S’MASTURBE DANS LA SALLE !!!
J’vous emmerde moi
J’n’ai plus d’bonne conscience depuis qu’j’ai pété pour la première fois
La planète crève ?
J’préfère le confort que le respect
J’reste bête, je n’pleurerai pas mon espèce
Est-ce clair ?!
Mon humanité n’est pas une maladie
Allez tous brûler au paradis, vous les blasphémateurs du satanisme !
Laissez-moi croire qu’anarchie s’écrit avec un P
C’est plus facile de vous haïr que de vous ressembler
(REFRAIN)
(KYNROU ET ALEX)
Vot’ gentillesse me tapisse d’urticaire
Votre allégresse renforce mes tendances suicidaires
Et les tendances ?
Dieu seul sait qu’il faut les suivre
« Oui alors … petites chaussures, cambodgiennes, fait main
Oh un message de SOS dedans ! »
Comme c’est mignon !
Ils semblent dire Amen à tout avec leurs sourires louches
Hey ! Tu m’autorises à vomir dans ta bouche ?
Ma bonté me perdra car c’est une maladie
Et c’est pourquoi j’ai l’art de savoir vivre sans savoir-vivre
J’suis pas un héros, même pas le quart d’un Hancock
Pas foutu de trouver le blaireau qui paye un salaire à mes potes
Donc de l’amour j’n’en ai plus
Glissez d’une peau de banane, fracassez-vous la nuque !
Vous, votre charité, sortie du trou d’balle d’une licorne
Pitié, pendez-vous à votre miséricorde !
À votre bienveillance, à votre bienséance
A la quintessence de toute votre bonne conscience
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11. |
7 Familles
05:56
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T’as épuisé tes larmes depuis l’berceau
Et ton esprit a fini par se dissocier d’ton cerveau
Tout c’là est arrivé, avant même que tu sois né
Car ta mère était triste durant sa grossesse et …
Une fois accouché, les coups n’ont jamais cessé
Ton père la cognait, quotidiennement agressée (SALOPE !)
Tu pouvais pas crier d’la laisser,
T’avais qu’deux ans
Des flashbacks te hantent encore en c’moment
Des missiles couteaux et des soucoupes volantes
Qui se fracassent sur les murs
C’est Star Wars dans l’appart
Tu t’en es toujours voulu d’être né
Est-ce ta faute ? P’t’être…
La capote, il aurait fallu y penser ! Car…
(REFRAIN)
T’as rien demandé toi
On n’sauve pas son couple en faisant un bébé !
Pour en faire quoi ?
Une p’tite chose fragile qui n’comprend pas pourquoi on ne l’aime pas !
T’as rien demandé toi
On n’sauve pas son couple en faisant un bébé !
Pour en faire quoi ?
Une victime qui s’plaint qu’ce soit toujours la faute des autres hein !
Quand tu dis qu’tu vis d’ta passion
C’est que sans cette lubie tu serais vide comme un poisson
Après avoir mordu à l’hameçon
Et c’est tout c’que t’as trouvé pour surmonter la dépression ?
Ça s’rai injuste d’insulter tes ex de péripatéticiennes (SALOPES !)
Ça justifierait juste une rancœur excessive envers ces esthéticiennes de la souffrance
L’amour détruit plus qu’il construit, j’pense qu’après coup nous instruit
De toute erreur on en tire profit
Mais comment aimer quelqu’un d’autre quand on n’s’aime pas soi-même ?
Chez toi on a été bercé à la haine
Dans la famille chaque enfant a été spectateur
Du combat opposant Papa versus Maman en acteur
Trop d’secrets et trop d’mensonges te plongent et t’renvoient
À ton triste sort qui t’essore comme une éponge
(REFRAIN)
T’as rien demandé toi
On n’sauve pas son couple en faisant un bébé !
Pour en faire quoi ?
Une pignouse qui refuse d’admettre d’en être une !
T’as rien demandé toi
On n’sauve pas son couple en faisant un bébé !
Pour en faire quoi ?
Un Caliméro qui s’offusque tout l’temps parce que la vie est trop injuste !
Tous ces blâmes t’empêchent d’avoir une femme
C’est pas l’manque d’affection qui éteint la flamme
Mais un trop peu d’excès d’passion pour qu’à la fin vous crame
Alors quand la discussion tourne autour d’l’impatience d’avoir un enfant
Tu t’sens tellement ridicule que tu t’fais transparent
Pour toi c’est devenu contre nature d’parler d’progéniture
Comment donner la vie et en assurer son futur
Quand la tienne ne tourne qu’autour de l’incertitude ?
Et si ça d’vait arriver espérons qu’ça s’ra avec la bonne
Trop peur d’reproduire les erreurs de tes prédécesseurs qu’ils ont pris pour un sport
Tes familles ont pris l’divorce comme habitude
Pas question d’faire un autre vilain p’tit canard avec comme pour amour sa solitude
Nan Nan !
Tu t’l’ai promis depuis tout p’tit
(REFRAIN)
T’as rien demandé toi
On n’sauve pas son couple en faisant un bébé !
Pour en faire quoi ?
Un con qui est complet dans la contrainte
Qui s’complait dans la complainte !
Toi t’as rien demandé !
On n’sauve pas son couple en faisant un bébé !
T’en a plus rien à foutre toi, d’la fierté d’un nom d’famille
D’la fausseté dans tout c’qui brille !
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12. |
Miaou FM
00:28
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13. |
Dé[clara]tion
03:04
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Tu sais Clara, je suis morgane de toi
On se voit si souvent
On n’est pas bien là tous les 4 ?
Avec toi, ma main, ma queue et l’mouchoir
Ouais, tu as tout pour m’émouvoir !
C’est pourquoi j’ai pris deux paquets d’dix car j’ai l’nez qui coule au bout d’la quinzième fois
France Gall a beau aimer toutes les sucettes à l’anis du monde
Elle n’aura jamais ton expérience ni ta gorge profonde
J’aimerai tant être à tes cotés quand tu présentes le bêtisier d’l’année
Mais l’journal du hard t’allait si bien !
Tu l’as écourté mais t’es si bandan…euh charmante
Qu’égoutter ma 3ème jambe en crypté était simple !
Comme si t’étais vraiment dans ma chambre
Adolescent, j’rêvais d’mettre ma queue entre les seins d’Truth Hurts
Les tiens sont pas si énormes, mais tout c’qu’est petit est mignon
Et j’ferai tout, absolument tout pour la mettre au plus près d’ton cœur
Oh Clara, tous les deux, mon corps dans l’tien !
J’te l’répète, mais écoutes j’ai épuisé l’web !
Ta retraite qui plus est, n’arrange rien au porno en déroute
Tu me manque et j’aimerai en découdre
Découvrir le vrai POV ultime et tout son glamour
Et toute sa chaleur son charme
Son intensité, ses atouts, ta sensualité, cette puissance,
Cette bestialité, ta chatte ! Cette brutalité !
T’es pas devenu une vieille pute abîmée
Toujours aussi forte attirante
Une femme mûre à tirer vers soi,
Sûr que c’est toi que j’choisis parmi toutes les prétendantes
Oh Clara, tu es mon fantasme ultime !
J’aime tant tes p’tits seins, tes p’tites lèvres
Ta p’tite chhhhhatte !
Et tes yeux d’chienne
J’aime tant !
Tes p’tits seins, tes p’tites lèvres,
ta p’tite chatte et tes yeux d’chienne à la Rihanna
À la Ri à la Rihanna
J’aime tant !
Tes p’tits seins, oh tes p’tites lèvres,
Ta p’tite chatte et tes yeux d’chienne à la Rihanna
À la Ri à la Rihanneuhaa !
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14. |
Move On
04:16
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(BASTIEN AND ALEX)
When I look into your eyes
Only resignation appears
Crushed by the skies
Please dry your tears
You’ve got to move on
Forget our past
I may not be back home
This kiss could be the last
J’sais pas c’que j’fous là
Et j’ai peu de temps pour y penser
Mais si j’me pose la question
C’est qu’il y a un malaise à recenser
La désillusion des marches à suivre
Pour moi et mes convives
La quiétude est furtive
Plus qu’une seule solution, faut survivre
Some leave, some fight
Anyway life goes on
Stuck in chaos, blood and night
You’ve got to know I’m gone
(CHORUS)
You’ve got to know I’m gone
You’ve got to know I’m gone
You’ve got to know
(ALEX AND BASTIEN)
Une patate et le moral dans les chaussettes,
Les semelles accusent le coup de mes voyages
Une balafre sur l’thorax et dans les fossettes
s’mêlent désabus, zèle et rage
Les rois sages nous considèrent
Vache à traire ou zébu
Pollué par leur air,
J’finirai noyé par les obus
J’rêve d’une vie meilleure mais on me dit
Que c’est inutile que l’on se tire ailleurs
Toutes maisons nous destinent à finir cons, vaincus par les tirailleurs
Some leave, some fight
Anyway life goes on
Stuck in chaos, blood and night
You’ve got to know I’m gone
(CHORUS)
You’ve got to know I’m gone
You’ve got to know I’m gone
You’ve got to know
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15. |
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(ALEX)
Arrête de pleurer et mange ta soupe !
Ta fête d’anniversaire va t’passer sous l’nez
Si tu n’te décides pas tout de suite et ensuite
T’iras ranger ta chambre
Mais j’t’avertis
T’apprête pas à vouloir jouer !
Tu vas faire tes devoirs et puis …
Ah ça y est c’est fini ?
Allé file dans ta chambre !
EXÉCUTION !!
(REFRAIN)
Offre-moi ta vie ! EXÉCUTION !
J’aime pas les fortes têtes si tu t’entêtes moi je t’enterre
Délaisse ton esprit ! EXÉCUTION !
Fais c’qu’on t’dit ! PLUS VITE, obéis !
L’embauche c’est 7h pas 7h02 monsieur
Louper l’coche ça arrive mais maintenant tu croches dedans !
C’est ce soir qu’on livre aux clients
J’veux pas une ébauche mais bien un produit fini
Démerde-toi, cambre-toi ! T’as pas tes bons outils ?
Fais avec c’que t’as et puis…
Ah ça y est c’est fini ?
Allé charge le camion !
EXÉCUTION !!
(REFRAIN)
Offre-moi ta vie ! EXÉCUTION !
J’aime pas les fortes têtes si tu t’entêtes moi je t’enterre
Délaisse ton esprit ! EXÉCUTION !
Fais c’qu’on t’dit ! PLUS VITE, obéis !
(KYNROU)
T’as des rêves d’entreprises qui sommeillent
Mais t’es un clochard et pour ça t’as besoin d’mon oseille
Lèche-moi les pieds, passe bien ta langue entre chacun d’mes orteils !
Tu veux être ton propre boss ?
Alors mets toi à g’noux !
Les intérêts n’sont pas donnés, c’est pas donné à tout benêt d’être patron
Mais t’es pas trop noir donc j’te pardonne mais faut qu’t’aboules le fric
EXÉCUTION !!
(ALEX)
T’as payé tes impôts, t’as tout tes bulletins d’salaire ?
T’as investi ton p’tit commerce, ton temps, ton sang,
Ton âme mais la crise a percé les poches de tes clients
T’as vendu ta boutique à perte
Ton nom ne figure plus sur la carte
Estime-toi heureux t’es pas en maison de retraite
Mais bien dans un bel appart’
Ah !
C’est un studio ?
T’inquiète
Il te reste plus très longtemps à tenir
T’façon bientôt tu s’ras sur l’ponton
(…)
D’ EXÉCUTION !!
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16. |
Pas Assez
00:57
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